A l'occasion de notre cours sur les soft-powers, nous avons déjà eu l'occasion de citer lors de certains travaux des oeuvres musicales à titre d'exemple ou encore d'illustration du soft-power d'un pays en particulier. Cependant, ce nous n'avons jamais fait, c'est nous intéresser à un champ du soft-power en particulier – dans cet essai, la musique – et comprendre en quoi il entre dans une logique d'influence dans les relations internationales. Pourquoi s'intéresser à un des aspects du soft-power seulement? Car c'est l'occasion pour nous à travers cet essai de spécifier un thème, la musique, qui bien que présent en toile de fond dans de nombreux sujets développés en classe, n'a pas de partie spécifiquement consacrée. Le thème de cet essai rentre alors dans le thème général du soft-power, en explorant une piste que nous n'aurons peut être pas l'occasion de suivre autrement. Le soft-power, rappelons le, est un concept développé par Joseph Nye en 1990, qui définit le soft-power comme "la capacité d'obtenir ce qu'on veut par l'attraction plutôt que par coercition ou récompense". Le véritable fondement de notre essai est de s'interroger, à travers divers exemples relevants de l'histoire des relations internationales, sur le rôle de la musique en tant que facteur culturel important du soft-power d'un pays. Notre choix de cibler le domaine de la musique en tant que facteur du soft-power n'est pas chose aisée du fait des nombreuses pistes sur lesquelles nous pourrions partir, c'est pourquoi nous prenons le parti pris de ne développer que certains aspects de celui ci, format de l'essai oblige, à savoir 3 angles d'attaques spécifiques. En effet dans une première partie, nous allons montrer en quoi dans sa définition la musique aujourd'hui permet une représentation forte de la culture d'un pays, dotée d'une transmission mondiale rapide. Dans une deuxième partie, nous tenterons de mettre en évidence le lien entre une industrie musicale nationale et l'état général du