Musset lorenzaccio
I.
Un tyran
- chez Musset, personnage qui n’a aucun sens de l'État + férocité naturelle. A. Dénué de tout sens de l'État - Il n’accomplit aucun acte politique et ne prend aucune décision de chef d'État = rôle qui l’ennuie (cf avec la marquise Cibo (III, 6) quand elle tente de le ramener à ses devoirs ? « Assez, ma chère, assez » + « Tu as une jolie jambe », lui répond-il. - Intérêt pour l'argent que lui procure son statut: « Je me soucie de l'impôt ; pourvu qu'on le paie, que m'importe ?» B. Une nature cruelle - Il s'arroge le droit de vie et de mort sur ses sujets : - bannit ses opposants qui sont obligés de se réfugier à Pise, Rome ou Venise, et de lui laisser tous leurs biens (I, 6). - Selon la marquise, il a « tué ou déshonoré des centaines de citoyens » (III, 6). - Les « émeutes » sont réprimées dans le sang (I, 5 ; V, 7). => Tuer est pour lui un jeu : « Quand je suis en pointe de gaieté, tous mes moindres coups sont mortels », (II, 6) = > Ville d'art, de palais et de fêtes, Florence vit cependant dans la peur. C. Un pouvoir apparent Alexandre exerce son pouvoir par délégation grâce au : soutien de Charles Quint et de ses troupes à demeure dans la ville, + appui de la papauté, sans qui il n’aurait jamais été duc de Florence, il le confirme : « César [Charles Quint] et le pape ont fait de moi un roi ; mais, par Bacchus, ils m'ont mis dans la main une espèce de sceptre qui sent la hache d'une lieue » (I, 4). => protecteurs qui l'incitent à toujours user de la tyrannie
I.
Un personnage qui corrompt le monde
D. Un débauché qui ne cherche qu’à séduire.
Sa seule activité est de séduire les femmes. Mais ses conquêtes se font grâce à sa position avec des procédés qui ne relèvent pas de la séduction (pas un Don Juan) : - Il les achete : mille ducats au moins pour la petite Gabrielle (I, 1). - Il les menace cf les props à la marquise Cibo (I, 3): « Ou vous serez à moi, ou vous aurez fait mon malheur, le vôtre, et