Le musée du silence.
Yoko Ogawa

→ Le résumé :

Un jeune muséographe est contacté par une vieille dame souhaitant créer un musée très spécial. Elle a déjà engagé plusieurs professionnels avant lui, mais aucun n’a pu la satisfaire. Le jeune homme se rend donc dans un manoir, près d’un village éloigné de tout, sans connaître le concept du musée.
La première fois qu’il rencontre la vieille femme, elle est très désagréable et lui très intimidé par ce personnage qu’il décrit comme flétri par l’âge et la vieillesse et dont la personnalité intolérante et colérique l’étonne. Elle lui apprend donc que, depuis ses douze ans, à chaque mort dans le village, elle subtilise un objet du défunt qui, selon elle, le caractérise le mieux. En effet, elle veut que son musée reflète la personnalité de chaque mort et montre la trace laissée par chaque personne.
Le jeune homme est très surpris mais accepte néanmoins la responsabilité d’agencer, de mettre en valeur et de conserver chaque objet volé.
Il s’installe donc dans une petite maison dans le parc du manoir, près de l’endroit où habitent le jardinier et sa femme avec qui il se lie d’amitié. La fille de la vieille dame lui rend aussi souvent visite et s’intéresse de près au musée.
Chaque après midi, en présence de la vieille femme et de sa fille, il range chaque objet et le numérote, ce qui lui prend un temps fou.
Entre temps, la jeune fille lui fait visiter le village et il rencontre un « prédicateur du silence ». C’est un homme qui a juré de garder le silence et vit dans la montagne, éloigné de toute agitation, avec les autres prédicateurs du silence. C’est un concept qui fascine le jeune muséographe.
Plusieurs mois passent, le jeune homme ne peut rentrer chez lui, le travail n’étant pas terminé et il a beau envoyer beaucoup de lettres à son frère dont il était très proche, il ne reçoit jamais de réponse.
La vie au manoir est très monotone mais, bientôt, plusieurs personnes meurent. C’est donc à lui que revient la