Mutation de l'institution familiale
Résumé 2 du chapitre 1 du livre Comprendre le halal de Florence Bergeaud-Blackler et Bruno Bernard.
La première question a se poser est de savoir si tradition ou religion et business peuvent se conjuguer. Le lien entre culture et propension à faire des affaires et à réussir dans celles-ci sont établi pour la première fois par Max Weber, dés le début du XXéme siècle. Dans l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Weber qu’il y a un lien entre développement et religion. Pour Weber, l’avènement du capitalisme signe la naissance des sociétés modernes. Cependant, sa thèse a surtout valeur d’exemple aujourd’hui : les religions peuvent être des moteurs de croissance économique. Toutes les religions, et l’islam n’échappe pas à la règle, se sont fondés sur des doctrines sans cesse relues et réinterprétés. Une religion doit assumer une tension permanente : elle doit affiche son soucis de tradition mais en assurant aussi la modernité. L’islam n’est pas incompatible avec la modernité. La question est de savoir comment une religion établie il y a 1500 ans peut-elle fonder un des marché les plus dynamiques ? L’adhésion à une religion nécessite une posture qui est celle de la croyance assumée et celle de la soumission (à Dieu et au Coran). Le Coran est la première source de droit, il rassemble les écrits de Dieu. Le Sunna est la deuxième source de droit musulman, il rassemble tous les dires, les attributions attribuées au Prophète. Il y a de nombreuses divergences de pensées qui sont apparues. Il existe des différences d’interprétations entre les écoles concernant la liste des animaux permis à la consommation. Les différentes écoles subissent les effets de la mondialisation, les musulmans n’ont en effet aucune obligation de s’en tenir à la doctrine de l’école qu’ils suivent et peuvent sur un point se référer à une autre. Le marché du halal s’est donc formé sans