Mutilations sexuelles féminines (mfs)
Elles sont pratiquées essentiellement en Afrique mais aussi au Proche-Orient, en Inde, … Les pays occidentaux dont la France ne sont pas épargnés : le geste est alors pratiqué sur les petites filles immigrées soit dans le pays d’accueil malgré l’interdiction légale, soit lors d’un séjour dans leur pays d’origine, parfois même à l’insu des parents.
Lutter contre le poids des traditions
Les pratiques de mutilations sexuelles sont variables selon les pays, les ethnies et les générations.
Elles sont effectuées à tous les âges : du nourrisson à l’adolescente ou la jeune femme avant le mariage ou juste après le premier enfant.
La mutilation sexuelle féminine, aux dires de leurs partisans, hommes ou femmes, préserve la virginité de la femme jusqu’au mariage, contrôle sa sexualité, assure fidélité à son époux souvent polygame, et permet de consolider la domination masculine.
Malgré des campagnes d’information, prévention et sensibilisation et l’existence d’associations qui luttent contre les MSF, le poids des traditions communautaires sous prétexte de raisons religieuses, socioculturelles, rend difficile l’abolition de ces rites barbares pratiqués depuis des générations.
Il semble que les campagnes de lutte contre le SIDA pourraient diminuer la fréquence de ces pratiques.
La vulve
Les organes génitaux externes sont constitués par la vulve entourée des petites lèvres puis des grandes lèvres ; entre les petites lèvres, se trouve en avant le clitoris qui se présente sous la forme d’une excroissance recouverte d’un capuchon (équivalent chez l’homme du prépuce qui recouvre le bout du pénis) puis le méat urinaire par où sort l’urine puis l’ouverture du vagin et enfin l’anus en arrière.
C’est une région très innervée et très vascularisée en particulier