Mythe de sisyphe analyse
|Le mythe de Sisyphe est un livre encore plus extraordinaire que La persuasion et la rhétorique - mais il est vrai qu'initialement le deuxième n'était pas destiné à la|
|publication - car dans le second, on découvre la violence des mots, alors que dans le premier l'on découvre directement celle de la pensée. C'est toute la différence |
|qu'il y a entre une révolte et une révolution. |
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|Ici l'auteur rejette les préoccupations habituelles des philosophes, il se contente du fondement de l'homme. Il analyse la structure logique de l'objet homme. Pose le|
|problème de sa consistance et étudie l'acte du suicide : "Il est toujours plus aisé d'être logique. Il est presque impossible d'être logique jusqu'au bout." D'où la |
|question : "Y a-t-il une logique jusqu'à la mort ?" En effet, "D'autres princes parmi l'esprit, ont abdiqué aussi, mais c'est au suicide de leur pensée, dans la |
|révolte la plus pure qu'ils ont procédé." |
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|Il observe toutes les facettes de l'homme avec une surprenante impartialité, étant donné le sujet qu'il traite. Car pour lui "[...] un homme se définit aussi bien par|
|ses comédies que par ses élans sincères." Le moindre détail a son importance puisqu'il peut générer une singularité. "Toutes les grandes actions et toutes les grandes|
|pensées ont un commencement dérisoire." Il met l'accent sur la propriété la