Mythe d Electre
Electre, fille du roi d'Agamenon et de la reine Clytemnestre vécu pauvrement après l'assassinat de son père par sa mère et son amant Egisthe. Elle réussit à fuir l'assassinat avec son petit frère Orestre. Ils furent séparés en quittant la ville.
Sept ans après le décès de leur père Oreste accompagné de son ami Pylade alla sur la tombe de son père, il y retrouva sa sœur Electre qui priait. Ils élaborèrent un plan pour venger leur père. Electre retourna à Mycènes pour annoncer la fausse mort d'Oreste. Ils profitèrent de l'agitation causé par la nouvelle pour pénétrer dans le palais et Orestre tua Egisthe et sa mère Clytemnestre.
Pour ces actes Orestre fut condamné par le tribunal de l'Aréopage et Electre fut épargné par Cupidon. Profitant de sa liberté Electre protégea son frère des Erinyes. Les Erinyes sont les déesses de la vengeance du crime, ce sont les Furies chez les romains.
Giraudoux :
Jean Giraudoux naît en 1882 à Bellac en Haute Vienne. Il fréquente le lycée de Châteauroux (Indre), un lycée de la ville porte d’ailleurs maintenant son nom, c’était un excellent élève, puis celui de Lakanal à Sceaux (Hauts-de-Seine) où il prépare le concours de l'Ecole Normale Supérieure.
Il entre à l'E.N.S. en 1903 et y poursuit des études germaniques, il va donc passer un an à Munich. Plusieurs de ses œuvres seront marquées par cet intérêt pour l'Allemagne.
Entre 1907 et 1910, Giraudoux effectue plusieurs séjours à l'étranger et s'essaie à l'écriture en participant au journal Matin, ce qui le conduit à publier un premier recueil de nouvelles, Provinciales en 1909.
En 1910, il est reçu au concours du Quai d'Orsay et se lance alors dans une carrière diplomatique qu'il mènera parallèlement à ses activités littéraires.
Giraudoux participe à la Première Guerre mondiale au cours de laquelle il est blessé deux fois ; suite à cela, il est envoyé en mission à l'étranger où il vit la fin du conflit.
Son expérience de la guerre lui inspire trois textes :