Mytheour Alit ASTER
La revue Aster 26 mai 2007
Guy Turchany1, Làszlo Béranek, György Füleki, Istvan Magyari-Beck, Karoly Turcsanyi.
Cette recherche a été effectuée dans le cadre de l'Université Internationale du Développement
Durable (UIDD) - Lyon (40214)
Résumé
Notre culture diminue et s'anémie comme tout être vivant colonisé par un parasite. Dans ce nouveau contexte culturel, les capacités et qualités intellectuelles, physiques, morales, etc., sont en constante dégradation. De plus, on voit bien que cette civilisation ne fait que croître et son développement, depuis plus d'un siècle, est pratiquement nul. C'est la raison pour laquelle il n'est plus capable d'ordonner et d'intérioriser les outils créés de manière exponentielle par cette civilisation. Nous sommes capables de créer des complexes d'immeubles commerciaux et d'habitations avec les infrastructures nécessaires de routes et en principe, de transports publics.
Cette nouvelle civilisation ne serait plus technologique, mais biotechnologique, et surtout centrée sur l'humain et la culture qui en découleraient, elle pourrait avoir comme buts, à la fois, la
Croissance et le Développement Durables. Car, la croissance de la culture va induire son développement et, inversement, son développement va induire sa croissance. Ainsi, l'humanité aura choisi le chemin de perfectionnement continu de la qualité et de son élévation spirituelle.
LE PROBLEME
Le développement durable est un nouveau concept. Du développement, en tant que tel, il est déjà question lors de précédentes périodes de l'histoire. Il est vrai, que l'on entendait sous ce mot, le développement interne de l'homme et/ou l'extension remarquée des empires. Sous ce même vocable, on a également enregistré le développement, l'essor, ou la disparition des cultures. On voit que le terme développement, n'a pas été lié d'une manière intrinsèque à une culture.
À notre connaissance, seul le continent européen s'est décidé à s'approprier ce mot