Mythes contemporains sur la fin du monde
THEME : LA FIN DU MONDE
Depuis l’antiquité, les prophéties de la fin du monde ont habité les diverses civilisations qui ont peuplé le monde. Dans l’Empire Romain, les voyants les plus respectés étaient ceux qu’on appelait les oracles. Un oracle était une personne qui entretenait une relation prophétique avec un dieu. Selon la légende, les Sibylles sont des femmes oracles qui ont reçu d’Apollon le don de la prophétie. La plus célèbre des Sibylles, la Sibylle de Cumes, vivait dans une caverne près de la ville de Naples aux environs du VIème siècle avant JC. Homme d’état, aristocrates ou figures de la haute société romaine consultaient les prophéties de la Sybille pour diverses raisons, de la guerre à l’art de gouverner, en passant par les soucis de la vie quotidienne. Avant de livrer sa prophétie, la Sybille entrait en transe, le dieu Apollon s’emparait de son corps. Elle écrivait ses déclarations sur des feuilles de chêne. Ces feuilles étaient réunies dans des livres conservés dans le temple de Jupiter sur le Capitole. Suite à la lecture des vestiges de ces livres, certains affirment aujourd’hui que la Sibylle, dont les propos étaient parfois difficile à déchiffrer, aurait annoncé que le monde durerait neuf cycles de 800 ans chacun. Selon elle, le 10ème cycle commencerait vers l’an 2000 après JC et il serait le dernier avec de nombreux cataclysmes qui entrainerait sa fin.
D’autres civilisations ont aussi essayé de lire l’avenir, notamment dans le ciel et les étoiles. C’est le cas de la civilisation Maya qui a été une civilisation particulièrement florissante en Amérique centrale du VIème au IXème siècle après JC. Les Mayas étaient obsédés par le passage du temps et ont mis au point un calendrier extrêmement précis, davantage que le notre. Leurs calculs des cycles solaires, lunaires et planétaires permettent par exemple de prédire une éclipse solaire des milliers d’années avant qu’elle ne survienne. Les Mayas avaient plusieurs