Méditations métaphysiques de descartes
Méditations métaphysiques René Descartes
René Descartes : Né 1596 à La Haye et décédé en 1650 à Stockholm, d’une pneumonie.
A 10 ans, il entre au collège de La Flèche, une des plus célèbres écoles d’Europe. En raison de sa constitution fragile, il a droit à un traitement de faveur : il est autorisé à travailler tous les matins au lit.
Il est séduit par les mathématiques, à cause de la certitude et de l’évidence de leurs raisons, et rêve d’en étendre le champ d’application. En revanche, il est déçu par l’enseignement reçu dans les autres disciplines, en particulier par la philosophie (scolastique). Aussi, dès ses études terminées, il n’aura de cesse de tout reprendre par le commencement et de ne rechercher d’autre science que celle qu’il pourrait tirer de son propre fond ou puiser dans le grand livre du monde.
Inaugure ainsi la philosophie du sujet; et devient le symbole du rationalisme : croit en la toute-puissance de la raison, consciente de sa capacité de rendre l’homme maître et possesseur de la nature.
Il séjournera 20 ans en Hollande, et entretiendra une correspondance suivie avec la communauté scientifique et philosophique européenne.
Description du livre : Ces méditations sont un cheminement philosophique censé qui durent une semaine (une méditation par jour), dans lequel Descartes nous fait part de son expérience dans la quête de la vérité – à nous de la reproduire ou non. Chaque méditation est consacrée au traitement d'un problème (ou ensemble de problèmes) particulier(s).
1ère méditation : « Des choses que l'on peut révoquer sans doute » Le doute absolu.
Descartes évoque le caractère incertain des opinions qui s'appuient sur les sens, parce qu'ils sont le principe de toutes ses opinons. Il lui est arrivé de se rendre compte qu'il était trompé par ces sens et, comme « il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont trompés une fois », toutes les opinions