De nos jours, au sein de la société française la question de la prise en charge du handicap et de la dépendance qui en découle est de plus en plus prise en compte. En effet, favoriser l’insertion et les droits des personnes handicapées font partie des objectifs majeurs du gouvernement. Cependant l’autisme reste un sujet singulier tant la recherche médicale est controversée et la prise en charge des personnes autistes complexes. La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées s’appuie pour la première fois sur la classification internationale du handicap établie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ainsi avec l’introduction de l’aspect « psychique » dans la définition du handicap, le droit à l’intégration pour toute personne autiste est affirmé. Alors que les politiques mises en œuvre en faveur de la prise en charge de l’autisme n’étaient pas suffisamment développées pour un accompagnement efficace, la circulaire du 08 mars 2005 sur la prise en charge des personnes atteintes d’autisme et de troubles envahissants du développement (TED) vient de ce fait promouvoir la mise en place de réponses adaptées aux besoins des personnes et de leur famille. Les problématiques rencontrées par les familles ayant un enfant autiste sont davantage prises en considération aujourd’hui, cela n’a pas toujours été le cas. L’autisme infantile demeure une question qui engendre de nombreux changements dans la cellule familiale, tant sur le plan affectif que dans le quotidien. Lorsque l’on parle de l’autisme d’un enfant, cela implique inévitablement sa famille.
Ce sujet m’a principalement interpellé lors de la rencontre