Mémoire infirmier
Anaïs
Promotion 2009-2012
Institut de Formation en Soins Infirmiers
I) Situation d’appel
Le thème de mon travail de recherche traite deux situations vécues, l'une en tant qu'aide soignante et l'autre en tant qu'étudiante infirmière.
Ces situations vont s'axer autour du travail de nuit, de l'alternance des jours et des nuits et donc ce que peut entrainer ces rythmes.
La première situation est vécue en tant qu'aide soignante. J'ai effectué des vacations dans un EHPAD (Établissement d'Hébergement pour les Personnes Agées Dépendantes) pendant les mois de juillet et août.
Au mois de juillet je n'ai fait que des nuits, je remplaçais une aide soignante donc mon planning était fixe : deux nuits de travail, trois nuits de repos, trois nuits de travail puis deux nuits de repos. C’était la première fois pour moi que je travaillais de nuit et j’ai trouvé cela intéressant au niveau de la prise en charge des résidents qui est, selon moi, différente de celle faite le jour. Durant les nuits, cela se passait au mieux, je m'étais habituée aux soins que nous donnions, aux habitudes de la résidence et surtout des résidents.
Puis au mois d'août je n’ai fait que des remplacements ponctuels, donc la cadre de santé m'appelait une journée plus tôt pour me proposer de travailler le jour ou la nuit selon le personnel absent. Là il arrivai que je travaille de jour puis que j'ai une journée de repos pour enchaîner sur une nuit. J'ai trouver cela difficile d'avoir un rythme dans ce cas car le sommeil est déréglé, je n’avais pas le temps de m’y habituer. La première semaine ne fut pas un problème, mais à la fin de la deuxième semaine jusqu'à la fin du mois d'août je ressentais la fatigue qui s'accumulait, je n'arrivais pas à dormir le soir (lorsque j'étais de jour), ni la journée (lorsque j'étais de nuit). De plus, une fois arrivée à la résidence, je savais que je n'étais pas à 100% de mes capacités, que s’il arrivait