Mémoires de guerre
Chapitre 5, Discordances, pp. 215-277
1. La fin de la guerre met en lumière « l’état de faiblesse où la France est encore plongée par rapports aux buts qu’elle poursuit et aux calculs intéressés des autres ». Pour De Gaulle, ces autres vont essayer de « tirer parti de la situation pour essayer de (les) contraindre propos des litiges en suspens » ou encore de les « reléguer a à une place secondaire dans le concert qui bâtira la paix ».
2. Le mot discordance est ici employé dans le sens de quelque chose qui manque d’harmonie, d’accord.
3. L’origine de l’incident qui oppose la France à la Grande-Bretagne et aux Etats-Unis est au sujet du tracé de certaines frontières près de l’Italie. En effet, la France avait réussi acquérir des enclaves, le Val d’Aoste, les cantons de La Roya et d’autres villes qui étaient maintenant rattachées au département des Alpes Maritimes. Seulement, les Américains voulaient que les Français quittent les différents territoires. Il y avait une influence des britanniques derrière tout cela.
4. Lorsque éclate la « crise majeure du Levant », les adversaires de la France sont la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la Syrie.
5. Churchill avait envoyé un message à De Gaulle dans lequel il expliqua le comportement des Britanniques. Pour lui, ils devaient s’occuper des affaires sur place, au Levant, « en raison des engagements et des devoirs qui étaient les siens ». Churchill invoquait aussi la nécessité de la lutte contre le Japon afin de protéger les « communications terrestres, maritimes et aériennes des Alliés vers les théâtres d’opérations des Indes et du Pacifique, ainsi que le livre passage du pétrole ». Il invitait aussi De Gaulle à renoncer à l’envoi de renforts et mettent en place un ultimatum à la France.
6. Lors des émeutes de mai 45 au Levant « les Anglais n’avaient pas bougé », ils sont restés passifs.
7. La métaphore de De Gaulle pour