Mémoires d'espoir de gaulle
Mémoires d’espoir
Charles de Gaulle
Introduction
Les mémoires d’Espoirs sont rédigées par le Général alors qu’il s’est retiré du pouvoir. Elles comporte deux volumes : Le Renouveau et l’Effort. Sorte de synthèse des grandes problématiques nationales de la Ve (Algérie, Europe, Guerre Froide, Économie), elles révèlent surtout une vision particulière de la France et du pouvoir.
Résumé
Le Renouveau (1958-1962)
Les institutions
De Gaulle commence par nous expliquer que la France a toujours connue un pouvoir centralisé tirant sa légitimité au lendemain d’un conflit. Lui même s’inscrit-il donc dans la lignée des Mérovingiens, des Carolingiens, des Capétiens et des Bonaparte. Lui même exerce-t-il son pouvoir au lendemain d’un désastre, celui de la seconde Guerre mondiale. Pourtant, au lendemain du conflit, de Gaulle constate que le jeu des partis paralyse a nouveau le système politique français. Il va s’attacher ici à décrire les effets néfastes du morcellement des intérêts partisans. Le général ne voulant pas « se donner les traits d’un oppresseur succédant à d’autres », va laisser se morfondre le système pour mieux le faire renaitre de ses cendres (17 Présidents du Conseil, 24 ministères). A l’intérieur, le pays jouissait d’une « élasticité naturelle » qui atténuait les carences du régime, mais à l’extérieur, c’était la déconfiture totale et la soumission à l’hégémonie anglo-saxonne. De Gaulle détaille ici son ascension au pouvoir, après avoir posé les principes fondateurs de sa vision de la République à Bayeux le 16 juin 1946 et après que n’éclate la rébellion de l’armée en Algérie. René Coty remet volontiers au Général de Gaulle les rennes du pouvoir après que Pierre Pflimlin lui ai donné sa démission.
L’outre-mer
La conception que nous livre ici de Gaulle de la décolonisation est tout sauf brutale, elle est nuancée. Il insiste sur la nécessité de ne pas « brader » les colonies, de ne pas les abandonner. Il en distingue deux