L'auteur :

Née le 13 août 1967 à Khôbe au Japon, est un écrivain belge de langue française. Fille d'un ambassadeur de Belgique, elle séjourne ainsi au Japon ses cinq premières années, ensuite en Chine, aux États-Unis (New York), en Asie du Sud Est (Laos, Bangladesh, Birmanie). Elle ne découvre la Belgique qu'à l'âge de 17 ans. Elle y finit ses humanités à l’Institut Marie Immaculée Montjoie à Uccle pour ensuite entamer des études de philologie romane à l’Université libre de Bruxelles

Prix et distinctions : Grand Prix du roman de l'Académie française (1999) Prix de Flore (2007). Grand Prix Jean Giono (2008)

Résumé apéritif : A 3ans Amélie NOTHOMB manqua sa seule tentative de suicide après quoi il ne lui arriva plus rien d'important, du moins d'aussi important que ces 3ans qui la firent passer du stade de dieu à celui de petite fille suicidaire.

Son œuvre :

Analyse du titre : Métaphysique = Partie de la philosophie qui traite abstraitement des causes premières de l'être. Science qui consiste à réfléchir sur le sens de la vie. L'auteur veut rechercher au delà des apparences des réponses sur son existence, la vie, Dieu...

Le bébé Amélie n’est pas un être très actif. Elle se résume elle-même comme un tube (d’où le titre du roman), son corps n’assurant que les fonctions digestives. Elle reste de long mois inactives, apparemment en retard sur le développement normal d’un nourrisson. Mais elle vient à la vie grâce à sa grand-mère qui lui fait goûter un morceau de chocolat belge. Amélie Nothomb revisite ses souvenirs d'enfance en se penchant sur sa très petite enfance. L'écrivain belge sait même recréer la sensation de distanciation, d'aliénation déroutante qui touche l'enfant sage qui tente d'embrasser un monde irrationnel et essaye de comprendre pourquoi tout le monde ne l'adore pas au même point que sa gouvernante japonaise. Le passage le plus réussi qui m'a beaucoup fait rire c'est au début du livre. Quand