J'ai vraiment aimé ce livre car il est drôle, original et réaliste, la petite fille est très attachante. Le passage où elle reste toute la nuit pendue à sa fenêtre allongée sur le toit m'a fait beaucoup rire car on se représente vraiment bien la situation. La façon dont elle parle des cârpes est un bon exemple de son humour acide, on ressent bien le dégoût envers ces poissons ; « Elles ressemblaient à des Castafiores muettes, obèses et vétues de fourreaux chatoyants. De tous les poissons, le plus laid était la carpe. Les Japonais avaient eu raison de choisir cette bête pour emblème des garçons. » Ce livre est très facile à lire. C'est en fait une autobiographie. Au début du roman, on nous parle de Dieu et on le compare à un tube. A sa naissance l'auteur définit sa vie comme celle d'un Dieu ou plutôt d'un tube : elle existe, mais ne ressent aucun manque et est le centre de l'univers. L'enfant (ou le tube) ne crie pas, ses parents l'appellent donc " la plante " en référence au légume qu'il était. Puis un jour, l'enfant renaît grâce d'un bout de chocolat blanc que lui donne sa grand-mère. Il pense que grâce à lui, ce baton de chocolat devient dans sa bouche du plaisir et se pense maître de tout. A partir de cette renaissance, l'enfant retrouve une vie " normale ", mais ne cesse pas d'être un Dieu car au Japon un enfant de moins de 3 ans est considéré comme tel. La partie qu'on appellera vie post-natale [car l'auteur ne considère pas être né avant l'évènement du chocolat], ne prend qu'une courte place dans l'œuvre. 2 ans et demi seront donc passés aussi vite qu'une demi année. Pendant le reste de son enfance racontée dans le livre, Amélie fait pleins de théories sur la vie, ne cesse de s'interroger.. L'humour est très présent, souvent de manière subtile. Cette autobiographie s'arrête à l'age de 3 ans juste après son " suicide " car l'auteur annonce qu'après " il ne s'est plus rien passé ". Elle pense qu'après 3 ans on ne vit plus, on s'habitue. Ce livre fait