Métaréflexion production médiatique
Étrangement, le plus difficile, dans le processus d’écrire un article de type reportage, n’était pas de l’écrire mais bien de trouver l’information, notamment dans l’entrevue. Commençons par le commencement, je devais d’abord trouver un sujet. Pourtant, mon équipe et moi voulions orienter nos articles pour le sujet du documentaire et n’avions toujours pas trouvé sur quoi il porterait. Il nous fallut plusieurs semaines avant d’avoir notre eureka mais, aussitôt, nous sûmes comment séparer notre sujet. Deux semaines avant la remise, je savais donc que je voulais parler des jeunes et de la politique, plus particulièrement de leur vision du vote. Mon angle a légèrement dévié.
J’ai commencé par interviewer deux amis (Valérie Labonté-Coté et Maxime Dion) que je considérais comme informés. J’ai réalisé que non. Je crois aussi avoir bousillé leur entrevue. L’endroit choisi n’était pas propice à des bonnes réponses. J’ai donc interviewé un troisième étudiant, Charles Grégoire. Celui-ci avant des propos plus intéressants, il était l’aspect positif des jeunes et de la politique. Il m’a donné mon nouvel angle. Les jeunes adultes allaient de moins en moins voter, oui, mais ils s’impliquaient politiquement d’une autre façon. L’entrevue avec Paul Gagnon fut la plus stressante. Normal, de mes quatre entrevues, il était le seul que je ne connaissais pas personnellement. Pourtant, je savais l’information que je voulais aller chercher et ça m’a donné confiance. Aussi, puisque j’étais nerveuse, je savais que ma voix, comme me l’avait fait remarquer Danielle Laforce à la session passée, monterait d’un ton. J’y ai donc prit garde.
Enfin, il ne me restait plus qu’à écrire mon article. J’ai réécouté chaque entrevue en prenant des notes, ai trié ce que je voulais et ne voulais pas dans mon article. L’écriture en elle-même ne fut pas très laborieuse. Armée de ma feuille de notes, je me suis lancée et en quelques heures j’avais fini mon article. Je me rappelai alors que