Méthode abc
1- Différence entre arbitrage et spéculation: L'arbitrage est une technique dérivée de la gestion quantitative, qui consiste à profiter d’écarts de cours constatés entre produits ou marchés, par exemple en achetant et vendant au même moment un même produit sur deux marchés différents, un contrat dérivé et son actif sous-jacent, deux échéances différentes d’un même contrat dérivé. Spéculer c'est en effet prendre une position contraire à la tendance en cours : c'est se porter vendeur quand on pense que les cours vont baisser (et qu'ils sont donc au plus haut !), acheteur quand on pense qu'ils vont monter. En prenant position, les spéculateurs apportent de liquidité au marché : ils sont les vendeurs des investisseurs qui veulent acheter, les acheteurs de ceux qui veulent vendre. C'est une activité risquée, puisque contrairement aux investisseurs ou aux corporates, les spéculateurs parient sur l'avenir. De ces deux définitions nous pouvons dégager la différence suivante: la spéculation, parie sur le sens du marché et réagit à tout type de rumeurs, l’arbitrage est avant tout basé sur la rationalisation et la méthode.
2. Principales caractéristiques du marché de change. •Un marché-réseau dominé par quelques places financières A la différence des marchés boursiers, qui ont une localisation géographique précise, le marché des changes ne connaît pas de frontières : il y a un seul marché des changes dans le monde. Les transactions sur devises se font aussi bien et en même temps à Paris, Tokyo, Londres ou New York. De par son caractère planétaire, le marché des changes est donc une organisation économique sans véritable réglementation ; elle est auto-organisée par les instances publiques et privées qui y interviennent. Le marché des changes est géographiquement très concentré sur les places financières de quelques pays. En 1998, le Royaume-Uni représente 32 % des opérations, les Etats-Unis 18 %, le Japon 8 %, l'Allemagne 5 % et la France 4 %. •Un marché dominé