Méthodes contraceptives
I- LES METHODES NATURELLES
Elles reposent sur l’identification de la période fertile du cycle menstruel de la femme. Elles prennent en compte divers éléments : il n’existe en général qu’une ovulation par cycle, l’ovocyte dégénère dans les 24 heures suivant l’ovulation, les spermatozoïdes survivent 5 jours dans les voies génitales de la femme.
Méthode OGINO : Elle consiste à l’abstinence de rapports sexuels lors des périodes du cycle où il y a risque de fécondation( entre le 10 ème et le 19 ème jour pour un cycle de 28 jours)
Elle est délicate car il faut que l’ovulation se produise toujours au même moment dans le cycle et n’est pas envisageable en cas de cycles irréguliers.
Méthode du RETRAIT ou COIT INTERROMPU
Très répandue en France dès le milieu du 18ème siècle, elle consiste en un retrait de la verge hors du vagin avant éjaculation. Son taux d’échec avoisine les 17 %.
Méthode des températures : Prise au réveil
Méthode Billings : variation de secrétions de la glaire cervicale.
II- LA CONTRACEPTION MECANIQUE: Cf doc.1
LE PRESERVATIF MASCULIN
Ce sont des étuis de latex lubrifiés placés sur le pénis en érection qui évitent que le sperme ne s’écoule dans le vagin.
Utilisés correctement, ils assurent une contraception efficace et sont un bon moyen de protection contre les MST.
LE DIAPHRAGME
Il agit localement en empêchant la pénétration des spermatozoïdes dans l’utérus de la femme. C’est une rondelle de latex qui se place sur le col de l’utérus. Il est conseillé de l’employer avec une crème spermicide. Remboursé par la sécurité sociale, son efficacité dépend beaucoup de la façon dont il est mis en place. Placé correctement, le taux d’échec est de 3 %.
LES SPERMICIDES
Ce sont des mousses, gelées, ovules ou éponges à introduire dans le vagin avant le rapport sexuel (quelques minutes à 4 heures selon les produits). Ils détruisent les spermatozoïdes mais leur efficacité n’est que de 75 %.