Méthodologie philo
PHILOSOPHIE ET PROBLEME
1. UN TERME PROBLEMATIQUE
• Psychologie et logique. • un usage commun : ce qui fait obstacle, parce que jeté devant soi. • un usage logique : exposition en vue d’une démonstration (Euclide, Spinoza), une proposition et ce qui la rend croyable, d’où un fait question comme interrogation, une quête, une recherche à propos d’un sujet d’enquête (Aristote). Le problème laisse le choix entre le oui et le non, d’où la problématique qui est l’expression d’une contradiction qui réclame une démonstration.
• Des problèmes. Ils relèvent de la logique (science qui connaît les contraires ou non), de la physique (le monde est éternel ou non), de l’éthique (il faut obéir aux lois ou à ses parents), de la métaphysique (le monde a un commencement ou non), de la philosophie esthétique (le beau et le laid), de la politique (le juste et l’injuste), de la philosophie de la religion (croire ou ne pas croire).
• la thèse. C’est l’assertion d’un philosophe qui heurte l’opinion, entre en conflit avec la foule ou avec la thèse d’un autre philosophe : tout se meut (Héraclite), l’Etre est un (Mélissos de Samos), la physique est la science des êtres en mouvement (Aristote). Il faut faire appel à une méthode de résolution, à une analyse (qui va du simple au complexe, par l’articulé, le traitable, le calculable), d’où l’examen critique.
• la formulation de quelques problèmes : Le monde a-t-il un commencement ? (philosophique mais à l’intention de la science comme cosmologie, la question demeure métaphysique).
La physique est la science de l’Etre pour autant qu’il participe au mouvement. La question est ontologique (être), physique et épistémologique (comme détermination des faits) et théologique (l'Etre un est distinct est Dieu qui n’est pas un être de la Nature), d’où son statut complexe : le problème physique est métaphysique