Néo classicissme
Né à Rome au moment où l'on redécouvre Pompéi et Herculanum, le mouvement se propage rapidement en France par l'intermédiaire des élèves peintres et sculpteurs de l'Académie de France à Rome, et en Angleterre grâce à la pratique du Grand Tour de la jeunesse noble britannique, et dans le reste du monde.
En Europe centrale, sous l'influence de Winckelmann, il préconise un retour à la vertu et à la simplicité de l'antique après le baroque et les excès des frivolités du rococo des années précédentes. Cette expression nouvelle d'un style ancien voulut rallier tous les arts à ce qu'on appela alors « le grand goût ». On ne jurait plus que par l'antiquité et l'on vécut à la mode de Pompéi ou d'Herculanum.
Il fut choisi par les nouvelles républiques issues des révolutions françaises et américaines car ce style représentait symboliquement la démocratie de la Grèce antique et de la République romaine. La Rome impériale devint un modèle sous Napoléon Ier, mais avec l'émergence du mouvement romantique, ce style disparut peu à peu
Le néo (« nouveau » en latin) - classicisme définit de manière fondamentale la recherche d'une excellence dans le travail de l'art, que l'on qualifie en termes de recherche d'esthétique de « canon ». Ces canons représentent "Les Classiques".
En vérité, le néo-classique est la recherche d'un idéal. Un artiste, expérimenté dans la réalisation artistique des canons, ne se contente pas de reproduire simplement des modèles, mais il synthétise le travail de ses prédécesseurs tout en y apportant sa touche personnelle pour atteindre une excellence dans la réalisation de chacune de ses œuvres. Ce n'est pas un travail facile, cela demande une expertise dans la connaissance des techniques de peinture, d'architecture...