Nadja, andré breton
La rencontre de Breton et Nadja qui commence le 4 octobre 1926 et s'achève le 13. Par une fin d'après-midi « tout à fait désœuvré et très morne », André Breton aperçoit une jeune femme très pauvrement vêtue, allant en sens inverse, la tête haute contrairement à tous les passants, curieusement fardée, avec un sourire imperceptible, et des yeux tels qu'il n'en avait jamais vu. Il l'aborde, elle ne le repousse pas. Elle vit à Paris depuis qu'elle a quitté Lille il y a deux ou trois ans. Elle dit se prénommer Nadja « parce qu'en russe c'est le commencement du mot espérance, et parce que ce n'en est que le commencement. » Au moment de se séparer, Breton lui demande qui elle est. « Je suis l'âme errante. », répond-elle. Ils conviennent de se revoir le lendemain, Breton lui apportera quelques-uns de ses livres.
Le soir du 10 octobre, Nadja prédit à Breton qu'il écrira un roman sur elle : « Je t'assure. Ne dis pas non. Prends garde : tout s'affaiblit, tout disparaît. De nous il faut que quelque chose reste…"
Nadja apparaît comme un mythe doué de pouvoirs mystérieux, un être fragile détenteur d'une vérité étrangère à celle de la rationalité. Mais André Breton ne parvient pas à répondre à la passion qu'elle lui porte. Nadja perd la raison et est internée dans un hôpital psychiatrique. Le poète ne la reverra pas.
troisième partie : L'histoire de Nadja est terminée mais le récit se poursuit par la célébration de sa nouvelle passion amoureuse, Suzanne Muzard. L'épilogue , très elliptique, est adressé à une femme anonyme que le poète a rencontrée en novembre 1927 et qu'il a passionnément aimée : l'amour qu'il éprouve pour elle lui paraît avoir été annoncé par sa rencontre avec Nadja.
Nadja : Léona-Camille-Guislaine