Naissance de venus
Trois Grâces sont autour de Vénus. Flore à sa gauche (Déesse des Fleurs et des Jardins), a une robe brodée de fleurs. C'est la déesse du printemps, elle accueille Vénus sur le rivage en tenant dans ses mains une sorte de toge ouverte afin de couvrir Vénus, encore dénudée. Les personnages ont l'air « collés » sur le paysage. C'est l'effet provoqué par les contours accentués des personnages. Le corps ainsi circonscrit apparaît comme une prison pour l'esprit. Il l'enferme littéralement durant la vie. Cette doctrine est due aux philosophes néo-platoniciens, proches de la famille des Médicis qui employait Botticelli. La mélancolie de Vénus trouve là une explication : c'est uniquement par le regard que son esprit peut s'échapper du corps qui le retient...
À sa droite, Zéphyr lui souffle dans la chevelure et pousse Vénus sur le rivage grâce au vent sortant de sa bouche. Cupidon porte Zéphyr, le dieu du Vent. Le récit