Nana, zola
Nous assistons ici au Grand Prix de Paris du 8 juin 1879. Le romancier naturaliste qui s'était essayé à ce genre de chronique journalistique en 1876, veille à utiliser le vocabulaire des courses : le jockey de petite taille (" vieil enfant desséché ", pourvu d' "étriers" et d'une "cravache", " jet[te] Nana au poteau, battant Spirit d'une longueur de tête ". Le cadre est bien celui d'un champ de courses : on retrouve " la piste, l'enceinte du pesage " et " les tribunes "
Les noms propres (le " Bois ", " le mont Valérien ", " Longchamp " et " Boulogne ") tracent un périmètre plus vaste à la scène. Puis des lieux indéterminés élargissent encore l'angle de vision : " allées lointaines ", " sous les arbres ".
C'est le regard qui est d'abord sollicité : " On vit alors une chose superbe ". Le verbe, neutre, prend un sens grandiose avec l'adjectif "superbe".