LE MHYTE DU REVE AMERICAIN
Introduction

La société américaine est la première à s'être intéressé de près au thème de la mobilité sociale. Cet intérêt est très certainement en lien avec les valeurs fondamentales de cette société, le mérite, le travail. La société des USA c'est donc celle du « rêve américain », l'idée selon laquelle n'importe qui, par son travail, son courage, peut arriver au sommet de la hiérarchie sociale en partant de rien. Pour optimiser nos chances d'atteindre le haut de la société, il faudrait donc immigrer aux USA, là où la mobilité sociale serait plus importante qu'ailleurs. Et C'est cette idée qui est responsable d'une des plus grandes migration de l'Histoire. Mais nous allons voir que des études économiques récentes (2007) du Economic Mobility Project (commission de l'ONG américaine la Pew charitable trusts) viennent contredire ces idées.

Déconstruction du mythe

On peut rappeler auparavant que les très fortes inégalités de richesse aux USA sont connues. C'est notamment le coefficient de Gini qui les a déjà mesurées.

Le coefficient de Gini mesure le degré d'inégalité de la distribution des revenus dans une société. C'est à dire qu'il indique si les salaires des individus sont de niveaux équivalents ou si les écarts sont importants. C'est un nombre compris entre 0 et 1 où 0 signifie l'égalité parfaite (tout le monde a le même salaire) et 1 signifie l'inégalité totale (une personne a tout le revenu, les autres n'ont rien, cas extrême du maître et de ses esclaves). Les pays les plus égalitaires dans la distribution des revenus ont un coefficient de Gini de 0,20 (la Suède), les plus inégalitaires ont 0,6 (Bolivie, Afrique du sud). La France à 0,3 les USA 0,48 (dans les plus inégalitaires). Les inégalités de revenus entre individus sont donc très fortes aux USA et bien supérieurs aux pays européens. Mais l'inégalité n'entraine pas nécessairement l'immobilité sociale, il a fallu donc faire des études précises qui portent sur la