Comme plusieurs de ses prédécesseurs comme Alexandre le grand ou Jules César, Napoléon est un stratège militaire et sans doute l'un des plus grands de tous les temps. Il a su profiter de la révolution et des systèmes politiques fragiles pour assurer son coup d’état le 18 brumaire. Partisan de la révolution, Napoléon Bonaparte va mettre en place un régime innovent et autoritaire qui accorde une grande importance aux acquis de la Révolution mais qui marque aussi une profonde rupture avec cette dernière. En quoi le régime Napoléonien marque-t-il une continuité et une rupture avec la Révolution ? En premier lieu nous envisagerons d'abord l'aspect du fossoyeur de la révolution pour ensuite parler du continuateur de la révolution.
I Napoléon Fossoyeur de la révolution
Le coup d'état du 18 brumaire marque la fin du directoire et la prise du pouvoir par Bonaparte. Très rapidement ce dernier rédige la constitution de l'an VIII qui, sous l'apparence d'une république sauvegardée et sous le nom de consulat, lui permet de contrôler le pays. Premier consul pour 10 ans il détient le pouvoir exécutif. Lui seul à l'initiative des lois, c'est un pouvoir autoritaire qui est mis en place. Face à l'exécutif le législatif divisé en 4 assemblées est affaibli. Le suffrage universel est rétabli, mais le peuple n'élit que des candidats choisit par le premier consul. Seuls les plébiscites permettent le vote direct du peuple mais le scrutin n'est pas secret.
En 1802 par plébiscite napoléon devient seul consul à vie et peut nommer son successeur. La constitution de l'an X en fait presque un monarque. De nombreux français craignent que le retour de la monarchie signifie celui de l'ancien régime et la perte des acquis de la révolution. Sous le prétexte d'écarter a jamais le retour des bourbons, Bonaparte se fait proclamer empereur des français par plébiscite en 1804.La France change de régime et passe de la république à l'empire. Ce qui marque une forme de monarchie car napoléon détient