Napoléon est il le fossoyeur ou continuateur
A) Son accession au pouvoir permet de consolider les acquis révolutionnaires.
Le Général a accepté la révolution « sans bénéfice d'inventaire ».
Il se veut l'héritier de la Révolution et méprise les monarques traditionnels.
Il en vient a se proclamer démocrate et partisan de l'égalité sociale, mais il renonce à l'un des principes fondamentaux de 1789 : Le Libéralisme.
Cet anti-libéralisme n'exclut pas l'égalitarisme pour autant, il reprend en cela la leçon Jacobine de Nation et de bonheur collectif, et l'égalité lui semble préférable à la liberté.
En effet, les principes jacobins sont basés sur une défense de l'individu qui exige une attitude positive des pouvoirs publics, dans cette optique de bonheur collectif.
Le nationalisme y est représenté sous une lutte contre l'ennemi a l'intérieur et à l'extérieur du territoire : La Patrie en Danger. Mais cette protection du pays débouche vite sur un véritable prosélytisme révolutionnaire : La France de 1793 rejoint la vocation d'aider les autres peuples à abattre les tyrans.
Le Général Bonaparte, soucieux d'ordre, s'efforce néanmoins de discipliner les individus que la Révolution a livré à eux mêmes en détruisant les codes traditionnels.
Napoléon entend bien réconcilier l'ordre et la révolution.
Le Directoire est alors la source des instabilités politiques de la France.
La bourgeoisie cherche un gouvernement qui garantisse les conquêtes sociales de la Révolution comme les Droits de l'Homme : liberté, droit de propriété, et le souhait de résister à l'oppression, mais qui soit aussi assez fort pour moraliser et stabiliser la vie publique.
Sieyes est nommé Directeur du Directoire en 1799 et travaille donc à un nouveau système