Natalite et fecondite au sein de l'ue
Loubna Tams, Géographie et Aménagement, TD25
La fécondité est un phénomène social complexe situé dans le temps. La baisse de la fécondité en Europe se lit dans la pyramide des âges et dans la transformation des familles, la France contribuant à cette évolution mais moins radicalement que dans les autres pays.
Selon Eurostat (direction générale de la Commission européenne chargée de l'information statistique à l'échelle communautaire), 5,4 millions d'enfants sont nés dans l'Union Européene en 2009. C'est au cours de cette année que la population européenne a franchi le cap des 500 millions d'habitants: En effet, nous serions désormais 501,1 millions de citoyens européens à cohabiter au sein des 27 Etats membres (au 1er janvier 2010). La hausse de ces citoyens est issue du solde migratoire et de l'accroissement du solde naturel, auquel nous nous interressons ici.
Malgré la hausse de la population, on observe récemment un léger recul de la natalité: Le taux brut de natalité est passé dans l'Union européenne de 10,9 naissances pour 1000 habitants en 2008 à 10,7 en 2009.
Voici un graphique décrivant la natalité au sein de l'Union Européenne en l'an 2009 (selon Eurostat):
Les chiffres les plus élevés sont en bleu et les plus bas en rouge, sauf pour la colonne des naissances totales vivantes car elle n'a aucune signification, chaque valeur étant à comparer à la population totale du pays, qui est plus ou moins importante:
Graphique de l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques):
Pour cela, il existe le taux de natalité, qui est le rapport des naissances vivantes de l'année à la population totale moyenne de l'année et le résultat est un pourcentage.
On observe alors que l'Irlande, le Royaume-uni et la France sont les pays les plus féconds de l'Union Européene, leur taux de natalité étant respectivement de 16,8%, 12,8% et à nouveau 12,8%.
En revanche les pays au taux les