Nawak
Buffon a établi un classement du hennissement en cinq catégories, selon l'émotion exprimée par le cheval, abondamment repris dans des travaux ultérieurs. De nos jours, on parle de hennissement uniquement lorsque le cheval produit une vocalisation, et de couinements ou de gémissements dans les autres cas.
Le hennissement joue souvent un rôle de reconnaissance entre l'homme et l'animal dans les œuvres littéraires. Il est à l'origine d'une pratique de divination basée sur le son produit et l'attitude du cheval, nommée l'hippomancie. Il est particulièrement important dans les croyances liées au bouddhisme tibétain. fjdhfkdjnfLe nom français « hennissement » est attesté vers 1220, sous la forme hanissemens1. Le verbe « hennir » est attesté en 1100 en parlant d'êtres humains, puis une trentaine d'années plus tard pour désigner le cri du cheval, dans le Bestiaire de Philippe de Thaon. C'est un emprunt au latin hinnire, qui est une onomatopée du cri du cheval2 : la répétition de la voyelle « i » évoque le son du hennissement. D'autres verbes des langues romanes, comme l'italien nitrire, en sont issus. Une influence du francique