L'homme ne peut être traité comme une simple chose. Car il a une faculté de perception et qu'il est autre chose que tous les changements qu'il traverse. Kant développe le fait que le pouvoir de dire "JE", ou d'avoir la pensée de sa personne, nous élève infiniment au-dessus des objets et des animaux. Or, traiter quelqu'un comme un objet, c'est justement oublier cette donnée essentielle de transcendance. L'homme n'est pas au-dessus de la nature. Il en fait partie. Toute vie est sacrée. L'homme fait preuve d'arrogance lorsqu’il croit être au-dessus de la nature en ne respectant pas l'animal par exemple. Alors on peut s’interroger sur ce qui définit réellement le droit d’être respecté. Les hommes sont ils les seuls êtres à avoir ce droit ? Qu’en est-il des animaux, qui sont, comme l’humain, des êtres qui souffrent et pourvus de sensations ? Existerait-il plusieurs formes de respect ? On étudiera dans un premier temps que le respect n’est pas du qu’aux humains, et ensuite, pourquoi l’animal ne peut pas être mis sur un pied d’égalité avec l’homme.
Le respect de la vie est un principe que chacun devrait méditer et surtout appliquer. Dans le bouddhisme, les animaux sont des êtres sensibles engagés comme les humains dans des états de l'existence sous l'emprise de la souffrance, de l'attachement et de l'ignorance (samsara), ils doivent être respectés et aimés.
Lipovetsky dans son œuvre « l’ère du vide » explique que les hommes sont entrés dans l’individualisme moderne qu’il expose comme
Narcissique, apathique, égoïste et indifférent.
Il décrit une société veule et cynique uniquement préoccupée par l’argent, le sexe et le pouvoir. Il est vrai que les humains ne voient les fructueux dons que leur offre la Terre que comme un potentiel économique. Le seul but qui les intéresse est de maximiser la rentabilité de l’animal.
Certains ne considèrent pas cruel de manger les animaux et prétendent que ceux-ci sont bien traités pendant leur vie.
Bien entendu, cela est devenu