Ne désirons nous que les choses qui nous semblent bonne?
J'ai eu un sujet sur le désir et le besoin.
Voici pour t'aider pour des idées:
Ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes ?
1 / Analyse du sujet
_Il s'agit ici d'un sujet portant sur le thème du désir et plus précisément sur les objets que nous désirons ainsi que sur les conditions du désir. Peut-on affirmer que nous ne désirons que les choses que nous estimons bonnes ? La question peut être reformulée ainsi : est-ce que nous ne désirons que ce qui nous apparaît comme bon (inversement, ne désirons-nous pas aussi parfois des choses que nous savons être mauvaises, ce qui serait alors éminemment paradoxal) ? Et dans une autre perspective plus précise, le désir est-il toujours déterminé par le bien ? L'analyse devait d'abord vous conduire à questionner le désir de manière générale. Qu'est-ce que le désir ? Comment s'exprime-t-il ? Que savons-nous vraiment de nos désirs ? etc. Le désir est avant tout l'expression d'un manque. Nous désirons ce que nous n'avons pas et à peine avons nous satisfait le désir d'une chose qu'il se porte sur une autre. C'est là un des mécanismes fondamentaux du désir : il se déplace constamment et semble impossible à combler. Maintenant, que désirons-nous et comment s'exprime le désir ? S'il y a effectivement des "objets" du désir, ils sont surtout constitués par le sujet désirant lui-même. Autrement dit, une chose n'est généralement pas désirable en soi, mais c'est parce que nous la désirons qu'elle nous semble désirable. Pour trouver encore une autre formulation de ce phénomène, disons qu'il y a dans le désir une part déterminante de subjectivité. Le sujet désirant construit lui-même son désir plus ou moins consciemment et transforme les choses en objets de désir. Le pouvoir n'est pas en lui-même désirable par exemple, mais porté par une sorte d'amour de la puissance, je peux y concentrer toute ma volonté. Le pouvoir devient donc - pour moi - l'objet suprême du désir. De la même manière la richesse n'est pas