Ne faut-il pas persuader autrui avant de le convaincre ?
La véritable différences entre ces deux termes porte sur la vérité : arrive-t-on a la vérité par la conviction, la persuasion ou par l'association des deux? Nous savons que les philosophes et les sophistes n'ont pas la même notion de vérité.
Ne faut-il pas persuader autrui avant de le convaincre ?
Dans l'usage ordinaire, convaincre est parfois utilisé improprement comme synonyme de persuader. Mais d'un sens philosophique convaincre quelqu'un et le persuader n'est pas la même chose. La persuasion semble alors incompatible avec la conviction.
Persuader avant de convaincre voudrait dire qu'il y a un sens entre ces deux termes : Peut-on changer l'ordre? Il faudrait alors réunir ces deux termes dans un ordre.
Comment peut-on associer persuasion et conviction, sachant qu'il sont opposé ? Le paradoxe entre ces 2 termes est-il justifié ?ces 2 termes ont-ils un lien ? Enfin, parvient-on à la même vérité en utilisant ces deux techniques ?
Nous voyons donc un certain paradoxe entre ces deux termes : l'opinion a souvent tendance à les rapprocher, le dictionnaire leur donne une définition assez similaires :persuader, c'est amener quelqu'un à croire, à penser, à vouloir, ou encore a faire quelque chose par adhésion complète et fondée pour l'essentiel sur un sentiment.
Convaincre, c'est la production d'une certitude qui ne soit pas seulement subjective mais fondée en raison et appuyée sur des démonstration.
Convaincre l’autre présuppose d’abord que l’on soit soi-même convaincu de la vérité que l’on affirme de manière logique alors que la persuasion ne vise qu’à emporter l’adhésion d’autrui, qu’importe si celui qui persuade ne croit pas un instant à ce qu’il dit.
La persuasion se fait donc par la rhétorique c'est à dire l'art de la parole alors que convaincre se fait par la maïeutique c'est à dire l'art de s'interroger sur ses connaissances. D'autre part, la persuasion est utilisée pas les sophistes alors