JULIEN TREMBLAY
Littérature et imaginaire
601-102-MQ, gr.04

DEUXIÈME TRAVAIL ÉCRIT
Études du personnage principal et lieux à partir de
L'homme qui a aimé les Néréides de Marguerite Yourcenar

Travail présenté à
M. Richard Bibeau

Département de littérature
Cégep Limoilou le 1 mars 2015

Dans la nouvelle « L’homme qui a aimé les Néréides », tiré du recueil « Nouvelles orientales » publié en 1963, Marguerite Yourcenar fait le portrait initial du personnage principal, Panégyotis, un adolescent âgé de 18 ans. Son nom coupé en deux peut être interprété comme panégyrique, un discours à la louange de quelque chose et le suffixe -otis, lui qui signifie oreille. Fils d’une famille bien nantie, à l’opposé des autres jeunes de l’île, son futur est assuré : « […] il avait devant lui son pain cuit, et pour toute la vie. […] il avait devant lui sa route toute tracée, une route grecque, poussiéreuse, caillouteuse et monotone, mais avec çà et là des grillons qui chantent et des haltes pas trop désagréables aux portes des tavernes ». La répétition « il avait devant lui » évoque qu’il n’a pas à chercher quoique ce soit pour avoir une vie comblée ; tout est sous ses yeux, il n’a qu’à saisir sa chance. Ensuite, les qualificatifs sur son avenir, poussiéreuse, caillouteuse et monotone sont utilisé dans l’idée que son avenir sera sans soubresaut et à la limite de la platitude. Le jeune protagoniste s’implique dans la communauté et dans la famille : « aidait », « surveillait », et « soutenait » est un champ lexical de la bienveillance, de l’entraide. Il démontre un intérêt pour une vie sociale de qualité. Il est vêtu d’une chemise « merveilleusement » blanche, qui est repassée par sa mère et d’une montre en argent, signe d’une personne sans tache et plutôt ponctuelle, mais toujours avec une présence maternelle qui l’influence. Il est « très beau » et marié, il suscite l’envie et le désir des autres. À la fin temporelle du récit, un personnage