Negociation
LES ENJEUX DE LA CONFERENCE DE COPENHAGUE
Le changement climatique, tel que décrit par le groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat , permet une analyse des dangers y afférents, en donnant un aperçu sur les risques encourus. Nombre de scientifiques craignent que le risque d’événements extrêmes comme les catastrophes soit relativement élevé. Le réchauffement climatique pourrait échapper à tout contrôle en raison des effets liés aux rétroactions. Pour éviter cela, il est impératif de mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, des politiques de l’environnement rigoureuses.
Il n’est pas difficile d’élaborer des politiques efficaces au niveau macroéconomique. En termes économiques, les Gaz sont des externalités dans la mesure où les producteurs de ces gaz les rejettent dans l’atmosphère. Le plus logique serait d’intégrer ces effets externes, en donnant au carbone un prix dans le cadre d’un système . de plafonnement des émissions et d’échange des droits d’émission ou par la mise en place d’une taxe carbone.
En fixant le prix du carbone à un niveau suffisamment élevé, les objectifs en matière d’émissions de carbone ont de bonnes chances d’être atteints, tout au moins en théorie. De plus, comme nous le verrons, les politiques de réduction des émissions sont de nature à améliorer le bien-être de tous.
Toutefois, les politiques de l’environnement posent de graves problèmes d’équité. La tâche la plus délicate de la Conférence de Copenhague consistera précisément à y apporter des solutions. Pour le moment, le niveau des émissions par habitant dans les pays industrialisés est nettement supérieur à celui des pays en développement. Cependant, le monde en développement est en train de combler cet écart en raison de sa prospérité croissante, mais aussi de l’utilisation de techniques à forte densité de carbone. Par ailleurs, cette partie de la planète sera probablement la plus affectée par le