nerval
Le romantisme de Musset se compose d’un amour impossible. Dans le troisième paragraphe Octave raconte : « toute idée de plaisir des sens s’unissait en lui à une idée d’amour ; c’est là ce qui me perdait. » Octave est assez conscient que l’amour et le plaisir des sens sont aussi séparés que le réel et l’idéal. L’amour, pour lui, est un sentiment pur et spirituel, une perfection qui n’existe jamais, alors que le plaisir des sens est plus possible mais éphémère. D’un côté il souhaite que l’amour et le plaisir des sens s’unissent en harmonie et éternité, d’un autre côté il croit qu’ils ne peuvent pas être confondus. En réalité, l’amour idéal est alors impossible, un fait qui contribue au cynisme d’Octave.