Debate: New Public Management

Gerne lancieren wir in dieser ersten Nummer der Schweizerischen Zeitschrift für Politische Wissenschaft eine Diskussion zum Thema New Public Management. Dieses Thema beschäftigt aktuell nicht nur Politologen, wenn sie über die Reform der Verwaltung nachdenken, sondern auch Administrationen, Politiker und nicht zuletzt die Massenmedien. Peter Knoepfel, ein Kritiker dieses Ansatzes, hat sich bereit erklärt, die Diskussion zu initiieren. Matthias Finger und Theo Haldemann reagieren darauf. Weitere Stellungsnahmen sind angesagt. Nous sommes heureux de pouvoir lancer un débat sur le New Public Management dans ce premier numéro de la Revue suisse de science politique. Ce thème d'actualité intéresse non seulement les politologues à la recherche de stratégies de réforme de l’administration publique, mais aussi les fonctionnaires et les personnalités politiques, sans oublier les médias. Critique à l'égard de cette nouvelle approche, Peter Knoepfel a accepté de lancer le débat. Matthias Finger et Theo Haldemann réagissent à ses propos. D'autres prises de positions suivront.

Le "New Public Management": est-ce la panacée? Peter KNOEPFEL, IDHEAP Lausanne Mon message est simple: le new public management, selon ses auteurs britanniques et ensuite américains, représente un véritable défi pour le secteur public suisse. Mais ceci plutôt dans le sens d'une dangereuse remise en question de nos institutions, que d'un apport fructueux à leur – nécessaire – rénovation. Je m'explique. Dans son article "A Public Management for all Seasons", publié en 1991, Christopher Hood, l'un des principaux fondateurs de ce nouveau mouvement, résume les 7 points du NPM de la manière suivante:
• contrôle de chaque unité administrative par un manager disposant d'un espace de manoeuvre important dans la gestion des politiques qu'il doit mener (contrôle par le "performance reporting": ce que l'on ne peut pas mesurer ne sera pas atteint); • définition d'objectifs et de