Ni d'eve Ni d'adam
Ni d’Eve ni d’Adam, Amélie Nothomb.
« Rinri me dit simplement : -Je veux te donner l’étreinte fraternelle du samouraï. […] Il avait trouvé les mots justes. Il avait mis plus de sept ans à les trouver, mais il n’était pas trop tard. Quand il me parlait d’amour, je m’en fichais parce que ce n’était pas le mot juste. Mais là, il venait de dire ce que j’avais vécu avec lui, je venais de comprendre et quand on me dit le mot juste, je deviens enfin capable de ressentir. »
Rinri et Amélie ont l’apparence d’un couple d’amoureux. En effet ils passent tout leur temps ensemble et éprouvent du plaisir à l’être. « Je n’aurais échangé ma place contre celle de personne. Je m’amusais trop ». Rinri vient très souvent chercher Amélie devant chez elle avec sa Mercedes blanche pour l’emmener découvrir le Japon, il la conduit partout en du stade des jeux olympiques jusqu’au mont Fuji. Ils ont aussi une gestuelle amoureuse « Rinri me tenait la main ainsi que chaque amoureux du parcours » « Il me prit dans ses bras et ne me lâcha plus». Amélie les compare aux autres couples présents autour d’eux « Comme un grand nombre d’amoureuses locales ». Au début de leur histoire les termes d’amour son très présents. Ils partagent tout ensemble, les sorties telles que le cinéma, jusqu’aux moments les plus intimes comme le bain « Nous passions un temps fou dans la salle de bains. La baignoire avait une dimension de baleine ». Pendant un temps ils vivent même ensemble dans l’appartement de Christine, une amie d’Amélie « Nous envisagions avec terreur de quitter cet appartement qui avait joué un tel rôle dans notre relation ». On voit que la séparation leur parait inimaginable et les rend tristes. Puis plus tard dans le roman ils se retrouvent de nouveau seuls chez Rinri pendant une semaine. Ils y vivent ensemble comme un couple d’amoureux. Dans le livre on remarque également qu’Amélie a de l’admiration pour Rinri, du moins elle lui trouve beaucoup de