Niccolo Fontana Targalia
Mathématicien Italien
Poreba Bastien 1 GA
Pi Manon
Al Boukhari Rabab
Biographie
Niccolo Tartaglia est issu d’une famille pauvre Niccolò Fontana est issu d'une famille pauvre. Lors de la prise de Brescia par les Français en 1512, il se réfugie avec son père dans la cathédrale pour échapper aux envahisseurs. Rien n'y fait, les soldats de Louis XII pénètrent dans le lieu sacré, massacrent son père, et Niccolo est laissé pour mort avec une fracture du crâne et un coup de sabre à travers la mâchoire et le palais. Sa mère le retrouve dans cet état, mais encore vivant. Comme elle n'a rien pour le soigner, tels les chiens, elle lèche les plaies de son fils et lui sauve la vie. Cependant la blessure au palais lui laisse un défaut de parole qu'il conserve toute sa vie, ce qui lui vaut son surnom « Tartaglia » [tar'ta:ʎ:a], tartagliare signifiant bégayer en italien. Sa mère économise pour permettre à son fils de suivre l'école pendant quinze jours. Le jeune Niccolo vole alors des livres et des cahiers pour continuer à apprendre en autodidacte. Manquant de papier, il utilise les pierres tombales comme ardoise. Devenu adulte, il gagne sa vie en enseignant les mathématiques dans différentes villes d'Italie et en participant à des concours.
En 1535, lors d'une confrontation avec Antonio Maria Fior (un des élèves de Scipione del Ferro), on lui propose trente équations du troisième degré du type . Les résolutions ne se font, à l'époque, à l’aveuglette. Tartaglia est célèbre pour avoir donné la démonstration de la résolution des équations du troisième degré publiée par Cardan dans Ars Magna. Dans la nuit du 12 au 13 février, juste avant la date limite, Tartaglia aurait trouvé la résolution générale de ce type d'équation, et résolu les trente équations en quelques heures. Ce n'est d'ailleurs que pour l'honneur, puisqu'il renonce au prix — trente banquets successifs. Dans l'espoir de gagner d'autres concours,