Nick knight
Né en 1960 à Londres, il est déjà attiré tout jeune par l’art, les images, les couleurs et les mises en scènes. Etudiant au Bournemouth and Poole College of Art and Design, il publie son premier ouvrage à peine diplômé. L’intitulant Skinheads, il y recrache tout son malaise d’adolescent, ses instants de détresse et de colère. Cet ouvrage est un véritable coup de pied à l’esthétique, puisqu’il montre déjà une autre façon de s’exprimer, plus directe et réaliste. Nick Knight dessine un chemin expérimental, qui existe malgré les freins posés par les conventions.
La promesse d’un succès
Amoureux de son pays, il passe des heures à explorer les rues, à photographier des visages, des scènes quotidiennes, qu’il développe dans sa petite chambre noire. Nick Knight est un homme sensible, qui n’aime pas se montrer. Discret, il aime d’avantage endossé le rôle d’observateur passif, qui ne fait qu’emprunter des instants de l’histoire. A la fin des années 80, il fera la connaissance de Terry Jones éditeur d’ID, qui lui signa son premier contrat. Pour lui, il composa une série de 100 portraits noir et blanc publiés à l’occasion du 5e anniversaire du magazine. Un coup de pub énorme pour ce jeune homme tout droit sorti d’école. Le succès ne tardera pas à pointer le bout de son nez. Remarqué par le directeur artistique Marc Ascoli, l’ex skinhead commence à shooter des mannequins pour le catalogue du créateur Yohji Yamamoto. Tous deux excentriques à leur façon, ils parviennent à collaborer avec succès, se propulsant mutuellement sous les sunlights.
Photographe Anglais né en 1968, Nick Knight publie son premier livre à l’âge de 24 ans : Skinhead « John », une série de photos noir et blanc sur les skins qui l’entourent. Devenu photographe de mode, il est aujourd’hui une figure incontournable du métier. Par ses mises en scène et ses décors, Nick Knight rend intéressante la photo de