Nietsche
NIETZSCHE, La volonté de puissance
"Il ne faut pas interpréter cette nécessité où nous sommes de créer des concepts, des espèces, des formes, des lois (un monde de cas identiques) comme si elle devait nous mettre en mesure de fixer ce qu'est le monde vrai; il faut y voir la nécessité de nous accommoder un monde qui nous rende la vie possible; nous créons par là un monde qui nous paraît prévisible, simplifié, intelligible, etc. Cette même nécessité existe dans l'activité des sens, soutenue par l'entendement, qui simplifie, grossit, souligne et condense, et nous permet ainsi de "reconnaître" les choses et de nous faire entendre. Nos besoins ont déterminé nos sens à ce point que c'est un monde phénoménal identique qui reparaît toujours et qui a, de ce fait, acquis une apparence de réalité. De même la nécessité subjective où nous sommes de croire à la logique exprime simplement ce fait que, longtemps avant de prendre conscience de la logique, nous n'avons fait autre chose que d'introduire ses postulats dans le devenir : à présent, nous les retrouvons dans le devenir2 - nous ne pouvons plus faire autrement - et nous pensons alors que cette nécessité nous est garante d'une "vérité". Le monde nous paraît logique parce que nous avons commencé par le rendre logique".
L'EXPLICATION Vous avez là l’exemple d’une copie dont la qualité réside dans sa compréhension du texte et la clarté de sa rédaction. Les défauts sont mineurs eut égard à la maîtrise du propos. J’ai placé entre et en italique mes corrections et mes remarques.
Frédérique Nietzsche est un philosophe très célèbre du XIX° siècle, d’abord incompris, il sera par la suite reconnu pour ses écrits philosophiques.
Dans cet extrait de l’œuvre La volonté de puissance Nietzsche se questionne sur ce que n’est pas le monde réel : le monde réel a-t-il l’apparence que l’on s’en fait, que l’on se crée ? Faut-il interpréter la nécessité de rendre le monde facile < « accommodé, réduit à