Nietzsche La Vérité et le mensonge au sens extra moral
PHILOSOPHIE : L’ÊTRE HUMAIN
Groupe 1400
Travail 2 : Vérité et mensonge au sens extra-moral
Travail présenté à
Madame Geneviève Choquette
Collège Édouard-Montpetit
Le jeudi 30 avril 2015
Friedrich Nietzsche, allemand qui vécut la deuxième moitié du 19ème ainsi que l’arrivée du siècle suivant, est celui qui passa d’un statut d’homme incompris par son époque au titre de grand génie de la pensée philosophique au 21éme siècle. Tout d’abord critiqué pour son intérêt pour la philosophie grecque, cet écrivain soulève des idées bien en avance sur leur temps. Il présente plusieurs concepts, tel le surhomme ou encore la volonté de puissance, qui sont tous deux abordés dans son texte Vérité et mensonge au sens extra-moral. Un des passages significatifs de cet ouvrage : « Les hommes fuient moins le mensonge que le préjudice provoqué par un mensonge. Fondamentalement, ils ne haïssent pas l’illusion mais les conséquences fâcheuses de certains types d’illusions. »1 entraîne à réfléchir sur la réelle importance et signification du mensonge dans notre société.
Tout d’abord, on peut voir que ces deux phrases portent une profonde critique sur notre conception de la règle sociale (qui est évidemment non-dit) de l’attitude à adopter par rapport aux autres. En d’autres mots, Nietzsche veut démontrer que ce que nous craignons le plus dans le mensonge, n’est pas le mensonge en soi, mais ce qui s’en suit lorsqu’on le commet. Plus précisément, il tente de dénoncer notre manie à défendre des principes seulement lorsque cela nous convient. Nous ne choisissons pas la vérité parce qu’elle occupe une place profonde et primordiale dans nos valeurs, mais plutôt parce que c’est la manière facile pour ne pas se faire « coincer » à vouloir commettre une action qui n’est pas morale. Cependant, si l’occasion se présente pour nous d’abuser de quelque chose ou de quelqu’un, sans qu’on voit de répercussions fâcheuses à court terme, le choix va