Né en 17 à Leidenstadt est une chanson écrite par Jean-Jacques Goldman faisant partie de l'album Fredericks Goldman Jones paru en 1990.Elle a été interprétée deux fois par Goldman seul, et par Goldman avec Carole Fredericks et Michael Jones, chacun ayant une partie bien précise. Une version anglaise existe dans laquelle Fredericks et Jones chantent dans leur langue maternelle.Dans cette chanson, l'interprète se demande s'il aurait agi différemment s'il avait été à la place des Allemands après la défaite de la Première Guerre mondiale et pendant la montée du nazisme (en précisant que l'auteur, Jean-Jacques Goldman est d'origine juive polonaise et que sa mère est allemande), ou à la place des Nord-Irlandais dans la guerre civile (sachant également que Michael Jones est gallois), ou enfin à la place des riches blancs pendant l'apartheid en Afrique du Sud.Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens,Si j'avais été allemand.Dans cette phrase, l'auteur se demande quelle aurait été sa position pendant la reconstruction de l'Allemagne et pendant la montée du nazisme, les années suivant la première guerre mondiale : une question sur l'influence des origines et du paysage politique dans les décisions individuelles ou sur notre propre capacité à exprimer nos opinions personnelles dans un contexte de vie ou de mort.Mais qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtempsD'avoir à choisir un camp...La fin de la chanson ouvre, quant à elle, une porte aux connotations d'espoir. L'auteur souhaite en effet ne pas être confronté au même type de dilemmes évoqués précédemment, souhaitant ainsi un climat de paix durable.À noter que Leidenstadt est une ville imaginaire dont le nom est formé par les mots allemands Leiden, souffrances, et Stadt, ville, soit "ville des