nnbkhjkljh
OCTOBRE 2006
Les familles recomposées et leurs espaces de vie
Avec l’augmentation des divorces et des séparations, les familles recomposées, de plus en plus nombreuses, construisent des liens familiaux spécifiques.
L’enquête «Biographies et entourage»(1) s’est penchée sur les cas de recomposition familiale des Franciliens âgés de 50 à 70 ans. Quels parcours résidentiels ont-ils effectués après la rupture de leur couple ? Quelle incidence la garde des enfants a-t-elle sur le choix du logement, après la rupture et lors de la recomposition ?
Une nouvelle vie familiale signifie-t-elle un nouveau logement commun ?
© Phovoir / Iaurif
Combien de familles recomposées ?
Dénombrer les familles recomposées s’avère un exercice difficile en raison de carences d’informations statistiques sur le sujet. Par ailleurs, ces configurations familiales étant à «géométrie variable», il est parfois délicat de considérer qu’une personne a recomposé une famille. Quant aux trajectoires conjugales, sur 2 830 individus enquêtés, 5 % n’ont jamais vécu en union, 74 % ont eu une union, 17 % deux et 4 % trois ou plus. En tenant compte des unions précédentes avec enfants de l’enquêté
ou de son conjoint et des enfants nés hors union, on obtient le chiffre de
628 familles recomposées, soit 22 % de l’ensemble des enquêtés. La population cible est constituée de personnes appartenant ou ayant appartenu à une famille recomposée au cours de leur vie. Dans cette étude, c’est le point de vue des parents qui est adopté. Par exemple, une femme divorcée seule et ayant deux enfants n’appartient pas à une famille recomposée, même si le père de ses enfants est en couple. Inversement, si l’on avait pris les enfants comme référence, ils auraient bien appartenu à une famille recomposée. 69 % des familles recomposées le sont toujours au moment de l’enquête.
Il existe plusieurs manières d’appartenir à une famille recomposée :
• l’enquêté, dont