No logo, le marketing jeune
Une exploration des facteurs d’influence socioculturels du comportement des consommateurs adolescents ou « juniors ».
Nada CHAKER
G1A
3ème année ISCAE
Introduction
Plan :
Micro-histoire du kid marketing.
Le souci du « cool ».
Les facteurs spécifiques au marché des jeunes.
Pourquoi vendre aux jeunes ?
Un investissement disproportionné ?
Pourquoi les jeunes achètent-t-il?
Conclusion
Le désir de maîtriser les facteurs d’influence du comportement des consommateurs adolescents ne date pas d’hier. Dans son ouvrage « No Logo », Naomi Klein place la phase de « retour à la rue » vers le début des années 90, quand les grandes marques américaines se sont soudain rendues compte que le marché des ados était encore vastement inexploité. Dans l’histoire du marketing, cette date représente une coupure marquée par l’intérêt soudain et massif des grandes marques pour le marché des 12-18 ans. Pendant les deux décennies précédentes, l’importance du marketing au sein de l’entreprise s’était développée de manière exponentielle, et pourtant, au sein de cette explosion d’idées, personne n’avait pensé à envahir avec force le marché des juniors. Pourquoi alors cette ruée soudaine vers les jeunes ? Qu’est ce qui fait que maintenant encore, les hommes du marketing se posent des questions sur cette tranche d’âge bien particulière ? Pourquoi, enfin, est-il difficile de savoir exactement ce que les jeunes veulent et à quel moment ils le veulent ?
Micro-histoire du kid marketing.
Si on examine attentivement l’histoire de Wall Street de 1970 à 1990, on discerne une tendance générale chez les grandes entreprises américaines de l’époque. Toutes ces marques, sans exceptions, « s’abreuvaient à la rivière du pouvoir d’achat des baby-boomers, et le groupe démographique des jeunes se trouvait en périphérie, relégué à l’arrière plan par l’immense pouvoir du rock classique et des