Noel
Aujourd’hui ou plutôt ce soir j’ai eu le plaisir de regarder Le Drôle de Noël de Monsieur Scrooge. Il s’agit d’un film d’animation racontant l’histoire d’un vieillard avare, égoïste et méchant qui déteste Noël. La veille de Noël trois esprit lui rende visite l’esprit des Noëls passés celui du Noël présent et enfin l’esprit des Noëls futurs. Quand il se réveille, le lendemain, Scrooge prend conscience des erreurs qu’il a faites et décide de se « racheter » en quelques sortes.
J’ai pleuré, j’ai pleuré parce que l’esprit de Noël est là. On le ressent, il réchauffe le cœur, il apaise. Malheureusement cet esprit de Noël si souvent attendu ne vient pas, il nous « pose un lapin ». Et lorsque les fêtes de Noël arrivent enfin, la veille de Noël, lors du repas ou même le matin lors des déballages de cadeaux, on se retrouve face à une hypocrisie collective. Je prendrais comme exemple ici ma propre expérience.
J’ai 18 ans et je n’ai souvenir que de 3 ou 4 Noëls vraiment biens. Pour certains ça peut paraître beaucoup, car il est possible que certains n’en ai jamais passé ne serais- ce un de bien, mais pour moi non, ce n’est pas suffisant. Lorsqu’on a 18 ans et qu’on se rappelle seulement de 3 Noëls dit : réussi, ce n’est pas normal. Ce qui devrait être normal ou devrai-je dire juste, c’est que l’on se souvienne de tous nos Noël comme un instant magique, précieux. Or, à chacun de mes Noëls, ou du moins une grande partie, il plane une certaine angoisse lors des repas, ces repas qui sont généralement familiaux, l’ambiance est pesante. Je n’ai vraiment pas l’impression que les personnes présentes, sont ma famille, et qu’à ce moment précis il se présente une occasion nous permettant de tous se retrouver, où l’on peut rire, et partager. Non, je vois plutôt, ici, une