III) Mémoire.

A_ Quels souvenirs restent-ils ?

Des homosexuels sont passés dans des camps de la mort tout au long de la 2nde Guerre Mondiale. La période 1937-1939 marque le point culminant des persécutions contre les homosexuels, mais l’histoire les a oubliés. Combien étaient-ils ? Combien ont survécus ? Combien y sont morts ? Ce que beaucoup de gens ignorent c’est que plusieurs survivants homosexuels continuèrent après la guerre à être persécutés en Allemagne, certains d’entre eux furent ré-arrêtés et ré-emprisonnées, pour leur vice. Depuis la fin de la guerre, la recherche historique, les monuments aux morts et les musées passèrent sous silence sur le sort des homosexuels. Cet aspect des crimes n’est pas évoqué au procès de Nuremberg, ainsi que le paragraphe 175 du Code pénal, qui interdisait des rencontres sexuelles chez les hommes, à la République fédérale est resté jusqu’en 1969 en vigueur sans modification. Pendant longtemps les victimes homosexuelles du nazisme ont était exclus de la culture de la commémoration. Les homosexuels ont longtemps été en outre l'objet de poursuites durant la 2nde Guerre Mondiale, 75 ans après l'arrivée au pouvoir des nationaux-socialistes, et 60 ans après la Déclaration universelle des droits de l'homme, ont atteint finalement que la République fédérale d'Allemagne, dédié un monument aux homosexuels persécutés avec le but de "Rappelez-vous les victimes homosexuelles du nazisme" par le Land de Berlin au nom de la République fédérale. Le 1er octobre 1989, le Danemark instaure le partenariat enregistré pour les couples homosexuels, conférant ainsi l'égalité des droits par rapport aux couples hétérosexuels. Le monument, selon la résolution du Bundestag de 2003, les victimes persécutées et assassinées le but est de conserver la mémoire de l’injustice éveillé, et de mettre un symbole durable contre l'intolérance, l'hostilité et l'exclusion des homosexuels.

B_ Deux témoins ; Pierre SEEL et Rudolf BRAZDA

Pierre Seel, né en