non-violence
On peut définir la non-violence comme une doctrine d’action collective qui préconise de ne pas recourir à la violence pour résoudre les conflits. La non-violence est souvent confondue avec le pacifisme ou la résistance passive. Elle repose en réalité sur un rapport de forces mit en œuvre par des moyens de pression de nature politique, économique ou culturelle.1 La conception de la non-violence est née d’un quadruple héritage spirituel et philosophique : le jaïnisme transmis par sa mère, le bouddhisme, l’enseignement de Jésus et la pensée de Tolstoï. Il a introduit un nouveau type d’action politique, fondée sur la recherche de la vérité ou satyâgraha, indissociable de l’Ahimsa, le principe de non-violence, exigeant de faire appel à sa conscience. Son œuvre rappelle que l’exigence de non-violence est à envisager dans sa globalité et concerne donc toute forme de vie, qu’elle soit humaine, animale ou végétale. Gandhi souligne que la non-violence est un état parfait difficile à atteindre selon lui : « nous ne sommes que de pauvres mortels pris dans l’immense heurt des forces de violence ». En effet, la non-violence est loin d’être innée elle