Normal family processes by froma walsh
Chapitre 1: Familles changeantes dans un monde changeant
Dans les derniers deux décennies, familles sont devenus des plus en plus variés et complexes. Il parait que Nabokov avait raison en disant que « toutes les familles heureuses sont plus ou moins différents, toutes les familles malheureuses sont plus ou moins pareilles. »
QU’EST-CE QU’UNE FAMILLE NORMALE ?
La construction sociale de la normalité
La définition de la normalité est influencée par la société, la culture, la religion, la science, le groupe dominant et pathologise et opprime ceux qui ne sont pas conformes aux standards.
Le concept même de la famille à également vécu des redéfinitions dans les changements sociaux et écologiques des dernières années.
Les notions de normalité privilégient certains arrangements familiaux et marginalise ou stigmatisa d’autres. Ils influencent toute théorie, pratique, recherche et principe clinique. IL faut se rendre compte des conceptions explicites et implicites concernant les familles normales qui sont intégrés dans nos systèmes de pensée culturelle, professionnelle et personnelle
Perspectives sur la normalité familiale
La définition de la normalité familiale est difficile car le mot « normal » réfère à des concepts différents. Walsh propose 4 perspectives qui peuvent être différenciés en éclairant le concept de normalité : La famille normale comme asymptomatique
Absence de pathologie : pas de symptôme de trouble chez aucun des membres (normal= saine)
Cette perspective est limitée car elle est basée sur un déficit et ignore les attributs positifs du bien-être familial.
En plus, comme Minuchin explique, aucune famille n’est sans problèmes et donc, la présence d’une souffrance n’est pas nécessairement une indication d’une pathologie familiale. En effet, l’absence de symptômes est rare. D’après Kleinmann, 75% des personnes sons « symptomatiques » et définient cela comme faisant partie de la vie normale
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