Normalisation comptable
La mondialisation des échanges et des marchés financiers, a depuis une vingtaine d'années modifiées les méthodes de gestion des actifs financiers. Les marchés sont reliés entre eux et les possibilités de choix des investisseurs se trouvent augmentées. Or, ce choix va conditionner le développement des sociétés cotées, en leur apportant ou non les capitaux nécessaires à l'investissement, ce qui se répercutera sur le développement économique des pays.
La qualité de l'information financière en première place, parmi les facteurs de choix des investisseurs. Cette information étant à l'origine et pour une grande part comptable, il est naturel que l'on cherche à développer des normes internationales qui permettront, en outre d'obtenir des informations comparables sur les entreprises, mais aussi des objets des transactions.
Les sociétés susceptibles de vouloir attirer des capitaux étrangers se contentaient jusqu'à une époque récente de traduire leurs documents financiers dans la langue du pays où elles tentaient de les capter. Elles les adaptaient dans le meilleur des cas, aux normes locales lorsque cela était obligatoire. Plus récemment, des suggestions relatives à l'harmonisation des états financiers fut émises, souvent dans un cadre géographique régional pour rendre plus aisée leur lecture.
Ce n'est que depuis quelques années qu'une réflexion a été engagée sur la normalisation comptable internationale. Elle est doctrinale et n'en est qu'à ses débuts.
L'objet des lignes suivantes est d'analyser si cette normalisation peut avoir une influence positive sur le développement économique des Etats et de savoir quel est son niveau de progression dans l'espace OHADA, puisqu'elle est censée contribuer à la juste répartition des capitaux investis dans le monde, et aussi sur un marché où l'information serait d'une qualité identique d'un pays à l'autre.
Nous rappellerons dans un premier temps, l'origine de la normalisation comptable internationale et comment la