Norme et pratiques de la cotoyenneté
Ce cours comporte deux grands objectifs : explorer les problèmes fondamentaux des théories de la citoyenneté et les problématiques plus empiriques.
Lors de cette introduction, on va explorer les théories de la citoyenneté au croisement de différentes disciplines : philosophie, sociologie, science politique… La citoyenneté est un terme qui fait appel à différents angles d’étude. Lors du XIXe siècle, la question de la citoyenneté se pose en tant qu’institution au sein de l’Etat-nation, avec un rétrécissement de sa définition par : Les institutions d’apprentissage de la citoyenneté Les tensions entre les problèmes de la citoyenneté / nation et les problèmes de l’exclusion, qui ont beaucoup à voir avec le racisme.
L’institutionnalisation de la citoyenneté au sein de l’Etat-nation coïncide avec la colonisation sur le continent africain.
La société des risques : c’est une expérience menée avec les Lumières. On pense que la rationalité permettra de trouver des solutions à tous nos problèmes. La science devient une religion. Cette procédure signifie concrètement qu’il y aura une séparation entre science et politique quand il est question de rationalité technique. Or le problème est que cette pensée a échoué, notamment avec les camps de concentration. Nos solutions techniques ont atteint un niveau de capacité destructrice plus complexe que les problèmes auxquels ils ont pu faire face avant. Il y a désormais la nécessité d’exercer une réflexivité sur les choses faites au nom de la modernité. Ces réflexions ont été menées notamment par Ulrich Beck et Anthony Giddens.
Au cours des années 90, il y a eu plusieurs tentatives de théorisation de ce qu’est un citoyen mondial. Aujourd’hui, on est dans une phase moins euphorique. Mais une autre question se pose : la question de la régulation, qui a sauté aux yeux lors de la crise financière. Il existe donc des tensions entre les normes et les pratiques de la citoyenneté.
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